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Les partitions de qin ne représentent pas des hauteurs de notes mais des doigtés, à la manière des tablatures de luth en Occident. Toutefois, à la différence de ces dernières, les tablatures de qin fourmillent de descriptions techniques et poétiques dont le but est d’aider le musicien à retrouver en lui la nuance juste du geste qu’il exécute. Pour qualifier ce geste le musicien chinois recourt volontiers à des images telles que l’évocation d’une libellule effleurant la surface de l’eau ou de perles tombant sur un plateau. En Chine, le mimétisme n’est pas seulement le langage des peintres, il est aussi celui des musiciens.
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