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Autant le dire tout de suite, la voie dans laquelle je m’engage à présent n’est peut-être pas la voie véritable. Lire le Daode jing (le Tao Te King) à la lumière de la Genèse paraîtra suspect à plus d’un. Je précise que mon choix ne fut pas dicté par la raison mais par une simple association d’idées, ou, si l’on préfère, par intuition plutôt que par déduction. Il se justifie, toutefois, pour trois raisons: la première est que ce texte eut, en Chine, une influence comparable à celle qu’exerça la Bible en Occident, et sur une aussi longue durée; la deuxième est que, comme elle, il demeure à ce jour le livre le plus traduit en langues étrangères; la troisième, enfin, est que ces deux livres ont une particularité en commun qui appelle la comparaison: celle de décrire, chacun dans son langage, l’origine de l’univers. Je ne pouvais pas interroger Confucius, cette question étant de celles dont «le Maître ne parlait pas».
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